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Nov. 06 28

Version imprimable Christophe Hardiquest, chef de cuisine.


Mots-clés Technorati

Christophe Hardiquest, chef de cuisine et propriétaire du restaurant Bon Bon, Uccle, Bruxelles, Belgique répond à nos questions rituelles.



2006 : chef de cuisine et propriétaire du restaurant Bon Bon, Uccle, Bruxelles, Belgique.


Questions à Christophe Hardiquest


– Qui, ou qu'est-ce qui vous a donné envie d'être cuisinier ?


Ma grand mère qui tuait le cochon et les poules. Elle faisait le boudin, le jambon, le fromage de tête. Et aussi des tartes à la rhubarbe ou des fraises écrasées sur mes tartines de petit déjeuner.


– L'uniformisation du goût menace la cuisine, comment réagissez-vous concrètement ?


Je suis en Technorati ville, et je n'ai pas le temps de courir la campagne pour trouver mes produits, mais mes fournisseurs me savent exigeants et me donnent le meilleur. Dans un autre ordre d'idée, je suis très sensible à l'éducation du goût et j'invite tous les enfants de moins de 10 ans qui viennent avec leurs parents au restaurant. Je leur fais déguster des plats de ma carte. En famille, j'emmène mes jeunes enfants au restaurant le plus souvent possible.

 

– Comment créez-vous un plat ?


Le déclic est un produit dont la saison commence. Ensuite, je trouve les idées quand je me détends, chez mon kiné par exemple. Quand j'arrive au restaurant, le plat est pratiquement terminé dans ma tête, je ne fais presque pas d'essais.


– A votre avis, que doit être la critique gastronomique ?


Les critiques gastronomiques devraient avoir une cohérence de plaisir, être objectifs et discuter avec moi pour m'expliquer ce qu'ils n'ont pas aimé. La critique constructive me remet en question, c'est très intéressant.


– Quelle a été votre plus grande émotion gastronomique ?


Une tarte fine à l'oignon confit et truffe noire avec un Côte Rôtie 1995 de Jamet au Georges V.
 

– Quel est le plus grand chef en activité ?


Pierre Gagnaire.
 

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