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Nov. 05 20

Version imprimable Les Ronchons, Paris, 75005, Ile de France, dîner du 16 novembre 2005


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Un restaurant sympa, pas branché ni snob, bon, économique et ami des fumeurs de cigares à Paris, ça existe. Il s'appelle les Ronchons.




Quand vous êtes sur le Pont de la Tournelle, tournez bien à droite sur le quai, sinon l'addition risquerait d'être légèrement différente, puisqu'à gauche c'est la Tour d'Argent.


Dès l'ouverture, AnneE de Station Gourmande, avait fait un compte rendu d'un dîner qu'elle y avait fait. Cet article m'a immédiatement donné envie d'y aller voir, et en attendant de venir à Paris, j'ai envoyé en éclaireurs plusieurs groupes d'amis fumeurs de havanes qui ont été très bien accueillis. De passage ce 16 novembre, j'y suis enfin allé dîner avec 4 amis.


Le décor est simple et gai, les frères Besnard très accueillants et de bon conseil.


Nous sommes reçus au bar avec une bouteille de cidre Ecusson "Intense" fort correct. Nous nous installons à table et faisons notre choix entre la carte assez courte et l'ardoise du jour. Pour patienter, nous partageons une assiette de champignons sautés au beurre bien agréable.


Les premières entrées :


1 foie gras

(photo sur le site d'AnneE), très bien.


2 croustillants de pied de porc


Absolument délicieux et vraiment croustillant.


2 oeufs pochés aux oeufs de harengs



Cette entrée que j'ai dégustée me conforte dans l'idée que les oeufs de hareng sont, excepté la poutargue, les plus goûteux des oeufs de poisson, et bien meilleurs que les oeufs de lump. L'oeuf de droite est légèrement trop cuit, je jaune ne coule pas, or l'intérêt est de rouler les oeufs de hareng dans le jaune d'oeuf de poule. Ce sera la seule imperfection de ce qui se mange.
Correction du 30/08/2008 : depuis j'ai appris que les oeufs de harengs n'existent pas (à la vente, parce que Madame hareng pond), et que ce que j'ai mangé est de la chair de poisson micronisée, même pas des oeufs. Il n'empèche que c'est bon.


Toutes ces entrées étaient accompagnées d'un Coteaux du Languedoc 2002 "Roucaillat" des Hautes Terres de Comberousse de Paul Reder, vin très aromatique qui se mariait parfaitement avec les oeufs de hareng.


Secondes entrées :


1 croustillant de pied de porc

(voir plus haut)


3 salades de pétoncles


Très classique, mais le mesclun est croquant et les pétoncles bien cuites.


1 andouillette AAAAA (sans sa garniture de purée)



Cuite à la perfection croustillante dehors et moelleuse à l'intérieur.


Tout ceci accompagné d'un Corbières blanc Château Grand Moulin 2002, moins démonstratif que le précédent, mais d'un bon accord avec l'andouillette.


Les plats :


2 parmentiers de queue de boeuf



remarquable d'équilibre.


3 jarrets de porc braisés


Le bonheur, une couenne craquante, un gras succulent et une viande fondante à souhait. Les haricots sont également moelleux.


Ces plats sont accompagnés d'un Côtes du Rhône Domaine de la Roche Buissière, cuvée Flonflon 2004, qui n'est pas très apprécié à la table, un peu confituré.


Le patron nous fait goûter une autre expression du grenache avec un Coteaux Varois Domaine du Deffends 2004, guère plus enthousiasmant.


L'un d'entre nous prendra encore un verre de Cairanne 2003 de Marcel Richaud qui le réconciliera avec le grenache, parce que délicieux, profond et plein.


Nous terminerons par 4 babas au rhum.



un peu gros, mais orthodoxe quant au goût si ce n'est dans sa forme.


Tout le monde est parti, nous sortons les munitions et les embrasons.


Avec 2 bouteilles d'eau, une dizaine de cafés et quelques digestifs, nous réglons 63 € par personne, ce qui est plus que raisonnable, voire même pas cher eu égard à la qualité générale. Je ne peux que vous encourager à aller constater par vous-mêmes.


Vivent les Ronchons !!

Les Ronchons

25, Quai de la Tournelle

75005 Paris

Tél : +33 146 345 099

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Auteur de l'article patrick Rubrique Chronique Nombre de commentaires 0 commentaires

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