Oct. 08
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Le 7 de Vins, Bordeaux, Gironde, Aquitaine, déjeuner du 18 septembre 2008
Mots-clés 7 de vins , Bordeaux , 33 , Aquitaine , Elias (Sébastien)
Walter et Stéphanie Deshayes ont revendu Anael à Sébastien Elias et Alix Garnier qui l'ont rebaptisé 7 de Vins . 4 jours après l'ouverture, je vais faire une première visite de curiosité.
Le 7 de Vins , Bordeaux , Gironde, Aquitaine , déjeuner du 18 septembre 2008
Quelques travaux ont été faits, le bar raccourci, ce qui donne plus d'espace entre les tables. La carte, qui change tous les jours en fonction des achats, est matérialisée par une ardoise. La carte des vins est une autre ardoise, bénéficiant d'un choix correct. Tous les vins sont du type "nature", ce qui me parait difficile pour lancer une affaire à Bordeaux . Quelques vins propres et bios, mais pas forcément "nature" simplifieraient sans doute les choses. Lors d'une deuxième visite de courtoisie sans manger, j'ai aperçu quelques vins délicieux, mais plus faciles, comme ceux de Pierre Gaillard.
La formule entrée / plat ou plat / dessert est à 17,50 €. Voici l'ardoise du 18 septembre 2009 :
Entrées :
- Carpaccio de dorade, vinaigre de mangue
- Poêlée de champignons sauvages
- Oeufs pochés à la bordelaise ou "couilles d'âne"
- Rognon de veau, moutarde au moût de vin et purée de l'enfance
- Dorade aux poires et figues confites, trait balsamique
- Panna cotta coco, coulis exotisme brésilien et émulsion gingembre
- Coeur de chocolat Sechouan, quenelle de mousse et petit pot mascarpone au Bailey's et chocolat noir, finesse d'Equateur
Je choisis de déguster 2 entrées et un plat, arrosés de 3 verres de vin.
Premier vin : Vin de Table "La Petite Gaule du Matin" de Frantz Saumon à Montlouis. Pétillant sans sucre résiduel, sans doute de chenin, à la bulle très fine et très agréable. PAI=5.
La dorade est excellente, et la crème à la mangue bien trouvée. L'accord avec le vin est plutôt sympa, sur la continuité.
Deuxième vin : Vin de Table "Le raisin et l'ange, Fable L06" de Gilles Azzoni à Saint-Maurice. Typiquement le type de vin nature que je n'aime pas, légèrement déviant, soupçonné de problèmes d'hygiène, dont on ne reconnait ni les cépages, ni la région. PAI=3
Ce plat, excellent au demeurant, me semble trop proche de la cuisine ménagère. Un petit effort de présentation serait aussi le bienvenu.
Le troisième vin est le Vin de Table "Energie Yang" du Domaine Viret. Tout l'inverse du vin précédent, celui-ci me bluffe complétament. Plein, puissant, rond, suave, c'est un grand vin. PAI=9.
Le troisième vin est le Vin de Table "Energie Yang" du Domaine Viret. Tout l'inverse du vin précédent, celui-ci me bluffe complétament. Plein, puissant, rond, suave, c'est un grand vin. PAI=9.
Servi copieusement, le rognon est très bon et parfaitement cuit. Le jus est réduit de façon idoine, la moutarde forte sans être piquante et la purée est vraiment bonne. L'accord avec le vin est très agréable, sans dominante du vin ni du plat.
Je n'ai pas commandé de dessert, mais je photographie celui de la table voisine et du lecteur fidèle de ce blog qui viendra peut-être commenter...
Coeur de chocolat Sechouan,
quenelle de mousse et petit pot mascarpone au Bailey's et chocolat noir,
finesse d'Equateur
Mon humble avis :
Une bonne surprise : Alix, qui n'a jamais fait de restauration, est parfaite dans son rôle de maîtresse de maison après seulement 4 jours de pratique.
Concernant Sébastien, les produits sont bien sélectionnés, bien cuits, et leurs saveurs sont bien mises en valeur. Il manque juste un peu de présentation, et le petit plus qui différencie le chef cuisinier du très bon cuisinier amateur.
Nous reviendrons d'ici quelques mois.
Le 7 de Vins
7 rue Judaïque
33000 Bordeaux
05 56 79 22 50
Fermeture hebdomadaire : lundi, mardi er mercredi au dîner, dimanche toute la journée.
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1 - mon assiette au chocolat du 7 de vins
Un déjeuner au 7 de vins : fraîcheur, spontaneité, priorité aux bons ingrédients, fidélement interprétés.
En d'autre temps, on aurait vu voler une paire de gant qui aurait finit en rendez-vous matînal avec témoins au pieds des douves, mais les temps changent et j'aurais dégainer cette épée, dans la famille depuis 15 générations, mais bon, force est de constater que descendre en ville déjeuner en portant l'arme est peu pratique, et puis en scooter, ça déséquilibre.
Bref, le dessert pris d'assaut par Patrick m' a été rendu, et j'ai pu savourer ce triptyque :
- d'abord, la quenelle de mousse, toute en finesse, enfantine, on sent le lait, ça fond, comme j'aime, simple et bon.
- puis le Bailey's casi gazéifié, fondant, imperceptible à la langue, se révelant en fin de bouche, pour laisser place au mascarpone.
- et le Coeur de Chocolat Sechuan, bien dosé, pas d'excès, se devinant juste en note de fond, mais avec un chocolat puissant, gras, long.
Jerome gourmand | Le Mercredi 22/10/2008 à 16:06 | | Répondre